Les rues d'AUFFAY

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Dernière mise à jour le 2015-04-15 18:12:59

Chronologie altifagienne

2 Février 1912 - Le Conseil Municipal décide de constituer une commission pour dénommer toutes les rues d'AUFFAY.
Juillet 1926 - Toutes les rues d'AUFFAY sont goudronnées. La poussière gênait énormément les habitants à cause de l'importance du trafic.
1929 - Les plaques indicatrices en émail bleu, lettres blanches sont acquises à la maison BOURGEAT et DURLAT 127 rue de la République à MOREZ (Jura). Coût : 1 000 Francs.
22 Juin 1949 - Sur proposition de Mr QUESNEL Agent Voyer, le conseil municipal a accepté l'achat et la pose de 7 panneaux AUFFAY placés aux entrées de la localité.
1983 - Numérotation des logements des rues du centre.
2011 - Numérotation des habitations des hameaux.

Cartographie

La Une du journal "Le Progrès"

Rue du 8 mai 1945

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Historique

Armistice de la Seconde Guerre Mondiale
Sur proposition de Roger FARCY, le conseil municipal décide de dénommer la rue du terrain de la ferme Guillaume rue du 8 mai 1945.

Le 8 mai 1945

Le 7 mai 1945, à 2h41, la reddition de l'armée allemande est signée à REIMS dans une salle du Collège technique et moderne (actuel lycée Roosevelt) abritant le Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force par le maréchal allemand Alfred JODL.
Outre les forces américaines, la reddition est accueillie par le général soviétique SOUSLOPAROV. Ceci provoque la fureur de STALINE qui veut que la reddition soit faite à l'Armée rouge à BERLIN.
Les journalistes occidentaux répandent rapidement la nouvelle de la capitulation, précipitant ainsi les célébrations. Les combats continuent cependant sur le front de l'Est. Les Allemands signent à nouveau un acte de capitulation avec les alliés à BERLIN. C'est donc peu avant minuit, le 8 mai qu'une seconde reddition sans condition fut signée dans une villa de KARLSHORST dans la banlieue est de BERLIN. Les représentants de l'URSS, de la GRANDE-BRETAGNE, de la FRANCE et des ETATS-UNIS d'AMERIQUE arrivèrent peu avant minuit. Après que le maréchal Georgi JOUKOV eût ouvert la cérémonie, les représentants du Haut commandement allemand, emmenés par le maréchal Wilhelm KEITEL, furent invités à signer l'acte de capitulation entrant en vigueur à 23 h 01, heure d'Europe centrale. La reddition a donc lieu le 9 mai 1945 pour les Soviétiques et les pays centre-orientaux alliés.
Il faudra attendre la capitulation officielle du JAPON le 2 septembre 1945 lorsque le ministre des Affaires étrangères Mamoru SHIGEMITSU signe les articles de la reddition des forces japonaises sur le pont de l'USS Missouri dans la baie de Tōkyō pour que la Seconde Guerre mondiale prenne fin.

Carte postale ancienne

Rue de l'Abattoir

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Historique

Dans les années 1930 y existait un local qui servait d'abattoir à Monsieur Gaston SENCE.
A partir de 1946, il fut utilisé par monsieur FREBOURG, puis Monsieur BOURDELET, boucher à AUFFAY.
Situation
Ce chemin est mitoyen avec SAINT DENIS SUR SCIE.
Avant la création des routes départementales, il desservait le Château de BOSMELET (en traversant aujourd'hui la zone industrielle pour rejoindre le portail d'entrée du Château).

Carte postale ancienne

Rue de l'Abreuvoir

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Aujourd'hui impasse de l'Abreuvoir

Situation

Avant la création de la voie de chemin de fer, cette rue se prolongeait à gué pour rejoindre la route de SAINT DENIS SUR SCIE.

Historique

Elle fut dénommée successivement :
- ruelle de l'Abreuvoir,
- rue de l'Abreuvoir (11 juillet 1871).
Le chemin de fer a été inauguré le 28 juillet 1948.

  • La création du jumelage

  • Carte postale ancienne

  • Auffay, Tôtes, Bleckede, villes jumelées

Place Bleckede

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Historique

La commune d'AUFFAY avec la commune de TOTES se sont jumelées en 1977 avec la ville de BLECKEDE (ville allemande située à l'ouest de l'Elbe).
Dans les années 1970, cette place était occupée par un hôtel dénommé Hôtel de la Croix d'or, en façade de rue avec une cour intérieure desservie par un porche comme vous pouvez le voir sur la carte postale ci-après.
Vu son état de vétusté la commune décida de le faire démolir.

Rue du Bosmelet

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Historique

C'est à Hugues MERLET que l'on doit le nom du Hameau :
Bosc (bois) et Merlet, nom du propriétaire, d'où bois de Merlet; Bosc-Merlet ou Bosmelet.

Château de Bosmelet (1632)

Le 7 octobre 1931, le Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux Arts a inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le château appartenant à Mme la Baronne de BOSMELET.
Le château actuel et le colombier ovale ont été construits par Jean BEUZELIN DE BOSMELET de 1632 à 1640.
Le site était déjà occupé par un château dès XIè siècle.
A la deuxième guerre mondiale, deux bombes détruirent le corps central du château et c'est grâce au courage et à la ténacité de Diana de BOSMELET qu'il put être reconstruit.
La chapelle actuelle du Bosmelet à été construite en 1779, par François GILBERT, le même qui a fait le chœur de l'église de VASSONVILLE en 1776 et celle de SAINT DENIS SUR SCIE en 1767.

Rue de Sainte Catherine

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Situation

C'est également le nom du hameau qu'elle traverse.

Historique

Le hameau de Sainte Catherine doit son nom à la chapelle qui s'y élevait. Cette chapelle a été détruite lors des guerres de religion (1562-1589),à la même époque que la citadelle d'AUFFAY, le prieuré, la chapelle du Clos Jacquet et de l'hôpital civil.
Il y avait également un château en forme de L.
Ce petit hameau, jusqu'alors obscur et sans renom, est devenu depuis cette époque tristement célèbre par le fanatisme religieux d'un de ses habitants, nommé Jacques GARRETS. Cet enragé protestant, ne prenant conseil que de son aveugle passion, avait été un des premiers à conspirer la ruine de la chapelle Sainte Catherine.
Encouragé, enhardi sans doute, par ce sacrilège attentat, il avait porté son zèle outré et sanguinaire jusqu'à l'homicide.
Ce vandale nocturne, le fléau de la contrée, avait conçu l'exécrable projet d'assassiner le curé d'AUFFAY, qu'il regardait naturellement comme un ennemi de la religion réformée.
Semblable aux bandits qui frappèrent du fer meurtrier Saint Thomas de CANTORBERY dans sa cathédrale pendant qu'il officiait, cet odieux sicaire, dominé par son fanatisme religieux, enfonça le poignard dans le cœur du curé d'AUFFAY, au moment où il était dans sa stalle à chanter les vêpres.
La chapelle SAINTE CATHERINE s'élevait jadis à la place de la maison de M.PAPIN-MONNIER puis d'ARGENTRE et aujourd'hui propriété WILCZYNSKI .

Rue François Cavelier

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Le personnage

Maire d'AUFFAY de 1864 à 1888
Le 1er Septembre 1864, arès les élections du 21 et 28 Août 1864, Monsieur François CAVELIER devient Maire d'AUFFAY après avoir prêté serment prescrit par la constitution, debout la main droite levée « Je jure obéissance à la constitution et fidélité à l'empereur ».
Il sera réélu :
- le 7 Septembre 1865 (avec son adjoint Monsieur FUSSCEN),
- le 27 Août 1870,
- le 6 Juin 1888.

Rue du Vieux Château

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Historique

Au XIè siècle le château était commandé par le sir d'Heugleville.
Il fut dévasté lors des guerres de religions.
C'est sur cette motte que devait être implanté jadis, le vieux château appelé ALTA-FAGUS (signifie en latin : Hauts Hêtres)
Jusqu'en 1969, il existait encore la motte féodale entourée d'un talus circulaire planté d'une double rangée de hêtres.
A noter qu'en 1969, une élégante habitation a étage en brique y était encore existante construite par Hippolyte GUERINde TOURVILLE avec un parc agrémenté d'arbustes variés.
Aujourd'hui, il ne reste aucune trace, les logements du béguinage y ont été construits.
La rue a été classée le 11 juillet 1871 pour partie et l'autre le 3 Février 1903.

Rue de Chamacourt

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Château aujourd'hui disparu

Historique

Elle vient d'être baptisée à l'identique sur les communes qu'elle traverse AUFFAY, HEUGLEVILLE SUR SCIE et CROPUS.
En 1754, le Seigneur de Chamacourt s'appelait Monsieur de SORQUAINVILLE, il avait pour chapelain un prêtre nommé DELESQUES.
La chapelle du Château Chamacourt où M.DELESQUES allait dire la messe le dimanche existe encore de nos jours, dans la ferme equestre.
En 1875, le Château appartenait à Madame la Marquise de GUERCHEVILLE qu'elle avait fait restaurer également en souvenir du Château de Chamacourt détruit par les Allemands pendant la dernière guerre mondiale, et dont le propriétaire était le Comte Jacques DULUART, Maire de CROPUS en 1930.

Rue Georges Clémenceau

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Historique

Elle fut dénommée successivement :
- rue Gaulard (11 juillet 1871),
- rue de Saint Nicolas,
- rue Georges Clemenceau (19 septembre 1929).
Ce n'est qu'en 1848 après la création de la ligne SNCF que cette rue s'est trouvée détachée physiquement de la rue Golard, se prolongeant alors vers les fonds de Saint Nicolas.

Le personnage

Homme politique français, docteur en médecine, 1841-1929, surnommé « le Tigre ».
Wikipedia > Georges CLEMENCEAU
Georges CLEMENCEAU, né le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le 24 novembre 1929 à Paris, est un homme d'état français, radical-socialiste, président du Conseil de 1906 à 1909, puis de 1917 à 1920.
Issu d'une famille républicaine, il fut maire du 18e arrondissement de Paris puis président du conseil municipal de Paris au début de la Troisième République, ainsi que député en 1871, puis de 1876 à 1893, siégeant en tant que républicain radical. Défenseur de l'amnistie pour les Communards et anticlérical, il prôna inlassablement la séparation de l'église et de l'état et s'opposa à la colonisation, faisant tomber le gouvernement Jules FERRY sur cette question.
Fondateur du journal « La Justice » et de « la Société des droits de l'homme et du citoyen », il travailla ensuite à « L'Aurore » et prit une part active dans la défense du capitaine DREYFUS.
Elu sénateur en 1902, bien qu'il ait critiqué dans sa jeunesse l'institution anti-républicaine du Sénat et de la présidence de la République, il fut nommé ministre de l'Intérieur en 1906, se désignant lui-même comme le « premier flic de France ».
Surnommé « le Tigre », il réprima alors les grèves et mit fin à la querelle des inventaires, devenant président du Conseil de 1906 à 1909. Retournant au Sénat, il fonda un nouveau journal, « L'Homme libre », renommé « L'Homme enchaîné » après avoir essuyé la censure au début de la Première Guerre mondiale.
En novembre 1917, il fut nommé de nouveau à la présidence du Conseil et forma un gouvernement consacré à la poursuite de la guerre. Négociateur lors de la Conférence de Versailles, le « Père la Victoire », après avoir promulgué la loi des huit heures, manqua de se faire élire à la présidence de la République en 1920, étant critiqué à gauche et à droite, et se retira de la vie politique.
Député de 1885 à 1893 sénateur du Var en 1902 et réélu en 1909. De ce département, il disait qu'il était l'un des purs joyaux de notre pays.

Rue René Coty

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Historique

Le 21 décembre 1962, le conseil municipal décide de nommer la rue donnant accès au collège en construction, « rue René Coty ».

Le personnage

Homme politique français, avocat, 1882-1962
Président de la République française, 1953-1959
Wikipedia > René COTY
Jules Gustave René COTY, dit René COTY, né le 20 mars 1882 au HAVRE, mort le 22 novembre 1962 dans la même ville, est un homme d'état français.
Député de la Seine-Inférieure de 1923 à 1935 puis de 1945 à 1948, sénateur de la Seine-Inférieure de 1936 à 1944 puis de 1948 à 1953, il occupa les fonctions de ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, de 1947 à 1948 dans le cabinet de Robert SCHUMAN puis d'André MARIE.
Il devient ensuite vice-président du Conseil de la République jusqu'en décembre 1953, date à laquelle il est élu à la présidence de la République, au 13e tour de scrutin.
Son mandat est marqué par l'arrivée à la présidence du Conseil des ministres de Pierre MENDES FRANCE, le début de la guerre d'Algérie et le retour du général de GAULLE au pouvoir, qui entraîna la fondation de la Ve République et son départ volontaire, en janvier 1959 de la présidence de la République pour laisser place à de GAULLE, « le plus illustre des Français », comme l'appelait le président COTY. René COTY est le second et dernier président de la IVe République.

Rue Narcisse Dufour

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Historique

Elle fut dénommée successivement :
- rue de la Nation,
- rue des Halles,
- rue de la Poissonnerie (11/12/1872),
- rue Narcisse Dufour.
Les halles furent construites par Monsieur THOMAS DU FOSSE DE BOSMELET en 1775.
C'est en 1835 que le maire de l'époque Jacques HERPIN installe la Mairie dans le pavillon des Halles
Dans cette rue, jusqu'aux années 1980, était situé l'Hôtel de l'Aigle d'or.

Le personnage

Maire d'AUFFAY, 1896-1924
Le 17 Mai 1896, élections municipales :
- Monsieur Narcisse DUFOUR, Maire
- François GERVAIS, Adjoint (il refusa pourtant le poste à 3 reprises).
Le 30 Mai 1896, élections municipales :
- Monsieur Edmond NEVEU, Adjoint (il refuse le poste malgré trois scrutins),
- Monsieur Albert PICHOT, Adjoint, mais élection annulée par la préfecture le 19 Juin 1896.
Le 27 Septembre 1896, élections municipales :
- élection définitive de Monsieur Albert PICHOT au poste d'adjoint.
Le 20 Mai 1900, élections municipales :
- Monsieur Narcisse DUFOUR, Maire
- Monsieur Albert PICHOT, Adjoint.
Le 15 Mai 1904, élections municipales :
- Monsieur Narcisse DUFOUR, Maire
- Monsieur Théophile LEZE, Adjoint
Le 17 Mai 1908, élections municipales :
- Monsieur Narcisse DUFOUR, Maire
- Monsieur Théophile LEZE, Adjoint
Le 26 Août 1910, suite à la démission de Monsieur Théophile LEZE :
- Monsieur Edmond DESJONQUERES, Adjoint.
Le 13 Mai 1912, élections municipales :
- Monsieur Narcisse DUFOUR, Maire
- Monsieur Edmond DESJONQUERES, Adjoint
Le 10 Décembre 1919, élections municipales :
- Monsieur Narcisse DUFOUR, Maire d'AUFFAY
- Monsieur Maurice CAPELLE, Adjoint
Le 9 Juin 1921, félicitations à Monsieur Narcisse DUFOUR à l'occasion de son 25e anniversaire au poste de Maire d'AUFFAY.
A la suite du décès de Monsieur Narcisse DUFOUR le 25 Septembre 1924, élections municipales :
- Monsieur Paul LACOINTE, Maire
- Messieurs Albert SEVESTRE et Maurice CAPELLE Adjoints.

Rue Duquesne

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Historique

Elle fut dénommée successivement :
- route d'Heugleville (début du XXe siècle),
- route de Bacqueville,
- rue Duquesne.

Le personnage

Abraham Duquesne, marin français, 1610-1688
Wikipedia > Abraham Duquesne
Abraham Duquesne, baron d'Indret puis marquis du Quesne, né à Dieppe, entre 1604 et 1610 et mort le 1er février 1688 à Paris, est l'un des grands officiers de la marine de guerre française du XVIIe siècle.
Né dans une famille huguenote au début du XVIIe siècle, il prend la première fois la mer sous les ordres de son père capitaine de vaisseau.
Pendant la guerre de Trente ans, il sert sous LOUIS XIII et se distingue en plusieurs occasions, notamment aux combats de TARRAGONE et du Cap de GATA, mais doit quitter la marine en 1644 après avoir perdu un navire.
Pendant les troubles de la minorité de LOUIS XIV, il obtient de RICHELIEU l'autorisation de servir dans la marine royale suédoise, en compagnie de son frère. Il prend part à la guerre de TORSTENSON qui oppose le royaume de SUEDE au DANEMARK et se distingue au combat de FEHMARN en prenant le navire amiral du commandant de la flotte danois Pros MUND.
Rentré en France, il réintègre la Royale et est envoyé en 1669 au secours de CANDIE, assiégée par les Turcs.
Il prend part à la guerre de HOLLANDE (1672-1678) et combat à la Bataille de SOLEBAY (1672) et à ALICUDI (janvier 1676), mais c'est à la bataille d'AGOSTA (avril 1676) et à celle de PALERME qu'il se distingue tout particulièrement.
Il termine sa carrière avec le grade de lieutenant général des armées navales, freiné dans son avancement par sa religion qu'il refusera d'abjurer malgré l'insistance de LOUIS XIV et de ses serviteurs (COLBERT et BOSSUET).

Rue du docteur Féré

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Le personnage

Médecin psychiatre de BICETRE, 1852-1907
Wikipedia > Charles FERE
Né à AUFFAY, chercheur attaché à la naissance des sciences humaines sous la IIIème République, il a fait une carrière exceptionnelle grâce au dynamisme des réseaux médicaux haut-normands.
Il s'agit d'un oublié normand de la psychologie française.
La carrière du docteur Féré était exemplaire. Malgré les articles dans les journaux locaux, et le nom d'une rue qui lui était dédiée dans son village natal, il risquait de rester méconnu. Pourtant les cercles médicaux rouen-havrais participaient depuis longtemps à l'essor de la médecine mentale française.
Au moment de la spécialisation croissante des « sciences humaines », l'école de médecine rouennaise décidait de conserver une partie de sa correspondance et quasiment toute sa bibliothèque personnelle. Ainsi, les réseaux médicaux hauts-normands rappelaient qu'ils avaient propulsé, dans le dernier quart du XIXème siècle, le « lauréat » de l'Ecole de médecine de Rouen au cœur de la psychiatrie et de la psychologie française

Historique

Elle fut dénommée successivement :
- rue Jean Sans Terre / rue Jean Sans Peur
- rue du Vieux Château (11 Décembre 1869)
- rue du docteur Fere (19 septembre 1929).
Nota : une charte communale en faveur d'AUFFAY fut délivrée le 21 février 1203, au château d'ARQUES, par Jean SANS TERRE, roi d'Angleterre et dernier duc de Normandie.
Preuve qu'AUFFAY, à la fin XIV et au début du XV siècle, a joué un rôle dans la guerre qui a opposé la FRANCE et les Bourguignons.
Cette rue est appelée par les anciens altifagiens : « rue des bonnes sœurs ».
En effet, il y avait jusqu'aux années 80, une maison qui existe encore aujourd'hui qui abritait les Sœurs de la Compassion. Elles soignaient les malades à domicile, faisaient les piqùres avant nos infirmières libérales d'aujourd'hui.

Rue Jules Ferry

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Le personnage

Avocat et homme d'Etat français, 1832-1893
Organisateur de l'enseignement Gratuit, laïque et obligatoire
Wikipedia > Jules FERRY
Jules FERRY, né le 5 avril 1832 à SAINT-DIE (Vosges) et mort le 17 mars 1893 à PARIS, est un homme politique français.
Opposant à l'Empire, membre du gouvernement provisoire en 1870 et maire de Paris en 1871,
Il est l'auteur des lois de la IIIe République rendant l'instruction obligatoire, gratuite et l'enseignement laïque.
Considéré comme le promoteur de l'« école gratuite, laïque et obligatoire », il est devenu plusieurs décennies après sa mort, une figure emblématique de la laïcité française et l'un des pères fondateurs de l'identité républicaine. Parallèlement, Jules FERRY montre au cours de sa carrière politique un fort engagement pour l'expansion coloniale française.

Historique

Elle fut dénommée successivement :
- rue Grippe-Pie,
- rue Griepsy,
- rue Grippy (03 Juillet 1869),
- rue Jules Ferry.
C'est dans cette rue que l'on peut retrouver l'école des filles aménagée en 1846 et rénovée après d'importants travaux en 1906, réhaussée dans les années 1950.

Rue Gustave Flaubert

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Le personnage

Romancier français, 1821-1880
Wikipedia > Gustave FLAUBERT
Gustave Flaubert, né à ROUEN le 12 décembre 1821 et mort à CANTELEU, au hameau de Croisset, le 8 mai 1880, est un écrivain français.
Prosateur de premier plan de la seconde moitié du XIXe siècle, Gustave Flaubert a marqué la littérature française par la profondeur de ses analyses psychologiques, son souci de réalisme, son regard lucide sur les comportements des individus et de la société, et par la force de son style dans de grands romans comme Madame Bovary (1857), Salammbô (1862), L'éducation sentimentale (1869), ou le recueil de nouvelles Trois contes (1877).

Rue Maréchal Foch

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Le personnage

Ferdinand FOCH, Maréchal de France
Né à TARBES en 1851 - mort à PARIS en 1929
Wikipedia > Ferdinand FOCH
Maréchal de France. Il commanda l'école de guerre en 1907 puis se distingua pendant la première guerre mondiale à la Marne et dans les Flandres (1914) dirigea la bataille de la Somme en 1916 puis commanda en chef les troupes alliées (1918) qu'il conduisit à la victoire.
Maréchal de France en 1918, il se vit confier la même dignité par la GRANDE-BRETAGNE et la POLOGNE.

Historique

Le conseil municipal décide le 18 Juillet 1929 de donner à l'ancienne « Rue Aux Moines » le nom de rue Maréchal Foch.
Dès le XIII è siècle, c'était la principale artère du quartier artisanal. Les tanneurs s'y étaient installés au Moyen-Age, ainsi que les poissonneries.
C'est une des plus anciennes rues d'AUFFAY.
Se dirigeant vers le Malassis ou Frémont, elle fut dénommée successivement :
- rue du Couvent,
- route de Dieppe,
- rue Maréchal Foch.

Rue Jean de Coularé de la Fontaine

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Le personnage

1er Adjoint au Maire d'AUFFAY (Roger FOSSE)
Né à LONGUEVILLE SUR SCIE le 08 Février 1920, il est issu d'une famille estimée.
Après la seconde guerre mondiale, il succède à son oncle Mr de CASABIANCA à la direction de la graineterie où il vint s'installer avec son épouse à AUFFAY ( aujourd'hui les établissements LEPICARD).
Sa disparition brutale en pleine activité à l'age de 61 ans en octobre 1981 consterna les altifagiens.
Il fut élu en 1959 conseiller municipal et devint premier adjoint en 1965.
Homme droit et intègre, il a démontré dans sa vie professionnelle comme dans celle d'élu local une autorité calme et pondérée.
Son action, bien que discrète, était cependant très efficace avec un regard attentif sur la vie des sociétés locales.

Historique

C'est sur la proposition de Roger FOSSE, Député Maire d'AUFFAY que le conseil municipal accepta unanimement de baptiser la rue du Bocage de son nom.
Elle fut dénommée successivement :
- rue Gilbert (1869)
- rue du Bocage
- rue Jean de Coularé de la Fontaine.
Cette rue mène au hameau de la Trompette sur la commune de Saint DENIS sur SCIE.

Rue des Fontaines

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Historique

Rue que fréquentaient, jusqu'au début du XXè siècle, les lavandières.
En effet ce vieux lavoir qui existait encore en 1904, fut petit à petit inutilisé car de nombreux riverains avaient obtenu une prise d'eau particulière.
Au bout de cette impasse, il existe encore ce que l'on appelle la chute.
En fait cette cascade n'est évidemment pas naturelle; ce sont des travaux d'aménagement de la rivière qui ont permis cette dénivellation importante. Cette cascade dispose d'une force hydraulique importante qui sera utilisée pendant le XIX è siècle par les moulins à blé, a tan et même par une filature.
Elle fut dénommée successivement :
- rue de l'Hôpital (1865), elle partait du bourg et aboutissait à la rivière. Y avait-il un hôpital, dans cette rue ? Sans doute...
- rue des Fontaines (11 Juillet 1871).

Rue Pierre Fortier

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Historique

Elle fut dénommée successivement :
- Avenue des Amours,
- rue Morte Vieille,
- rue Pierre Fortier.

Le personnage

Maréchal des Logis, Instituteur
En 1815, Pierre-Noël FORTIER, Maréchal des Logis, après avoir fait depuis l'an III toutes les campagnes Napoléoniennes, revint à AUFFAY où il fut revêtu de la fonction d'instituteur, succédant à son père François FORTIER, maître d'école et clerc d'église dès 1761.
L'école à cette époque était pauvre. La classe n'était pas pavée. Quelques planches grossières servaient aux écoliers à caser leurs livres et cahiers. Il y en avait même à l'intérieur de la cheminée et, quand il pleuvait, les livres et cahiers étaient maculés de gouttes d'eau noirâtre. Trois ou quatre tréteaux supportaient des tables de même style que les étagères et les bancs.
Sur une planche attendaient le bonnet et les oreilles d'âne avec les cornes de bélier, destinés à métamorphoser les écoliers réfractaires.

Rue Roger Fossé

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Historique

Elle fut dénommée successivement :
- rue du Marché (5 Juillet 1869),
- rue Thiers (début du XXème siècle),
- rue Roger Fossé.

Le personnage

1920-1995
Maire d'AUFFAY, Président du conseil régional de Seine Maritime, Député, Sénateur, Résistant, prisonnier de guerre
Wikipedia > Roger FOSSE
Le 7 Juin 1963, élections municipales :
- Emmanuel LECOEUR, Maire (et déjà Conseiller Général)
- Roger FOSSE rentre au conseil municipal, deuxième adjoint
Le 25 Mars 1965, élections municipales :
- Roger FOSSE, Maire (et déjà Député)
- Messieurs Jean DELAFONTAINE et Philippe PLUVINAGE, Adjoints.
En 1971, élections municipales :
- Roger FOSSE, Maire.
- Jean QUESNAY entre au Conseilr municipal.
En 1977, élections municipales :
- Roger FOSSE, Maire
- Jean DELAFONTAINE, premier Adjoint
- Jean QUESNAY, deuxième adjoint Jean QUESNAY.
Au décès de Jean DELAFONTAINE,
- Jean QUESNAY devient premier adjoint
- Philippe VICAIRE, deuxième adjoint.
Le 13 Mars 1983, élections municipales :
- Roger FOSSE, Maire (déjà Député)
- Jean QUESNAY, Philippe VICAIRE, Francis DUMOUCHEL, Adjoints.
Le 12 Mars 1989, élections municipales :
- Roger FOSSE, Maire
- Jean QUESNAY, Philippe VICAIRE, Francis DUMOUCHEL, Adjoints.
Le 11 Juin 1995, élections municipales :
- Roger FOSSE, Maire (déjà Sénateur)
- Jean QUESNAY, premier adjoint ( assurant souvent les fonctions de maire vu les obligations électorales de Roger FOSSE).
Jean QUESNAY fut 20 ans adjoint au maire d'AUFFAY, Françis DUMOUCHEL et Renée GOGLY étant 2è et 3e adjoints.
A la mort de Roger FOSSE en novembre 1995, Jean QUESNAY prend le poste de Maire.
Le 7 Février 1997, élections municipales :
- Jean QUESNAY, Maire
- Francis DUMOUCHEL, Renée GOGLY, Christian SURONNE, Michel VANDERPLAETSEN, Andrée LELIEVRE, Adjoints.

Rue du Galatas

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Historique

Vieux manoir des plaidoiries
Rue classée le 20 décembre 1854.
Elle fut dénommée successivement :
- rue François Langlois
- chemin du Gobetas
- rue du Gobetas,
- rue du Galatas.
En 1764, nous trouvons le vieux manoir des plaidoiries, dit Galatas, à deux pas de l'antique léproserie du Clos Jacquet.(à cette époque pensionnat de jeunes gens pour l'enseignement secondaire).
C'était là que siégeait autrefois la Justice de paix avec le cortège de ses assesseurs.
C'est le 19 septembre 1764 que cette grande maison de briques couverte en chaume, nommée la maison du Galatas fut cédée a Pierre PEUTEL, charpentier, à la charge de payer trois sous de rente seigneuriale et de souffrir l'exercice de la juridiction et la liberté de la prison.

Rue Gambetta

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Le personnage

Léon GAMBETTA, avocat et homme politique français, 1838-1882
Wikipedia > Léon GAMBETTA
Léon GAMBETTA, né le 2 avril 1838 à CAHORS et mort le 31 décembre 1882 à SEVRES, est un homme politique français républicain.
Membre du Gouvernement de la défense nationale en 1870, chef de l'opposition dans les années suivantes, il fut l'une des personnalités politiques les plus importantes des premières années de la Troisième République et joua un rôle clé dans la pérennité du régime républicain en FRANCE après la chute du Second Empire.
Il a été président de la Chambre des députés (1879-1881), puis président du Conseil et ministre des Affaires étrangères du 14 novembre 1881 au 30 janvier 1882.

Historique

La rue fut crée le 6 novembre 1862 à la demande des cultivateurs afin de rejoindre la gare de la rue Golard.
Elle fut dźnommée successivement :
- rue de Saint-Denis (11 juillet 1871)
- rue Gambetta (1912).

Rue des Garennes

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Historique

Le 26 août 1930, il est proposé au conseil municipal la pose d'une plaque pour commémorer le passage de Jeanne d'ARC. En effet, elle aurait emprunté la route gallo-romaine qui traverse le bois de la Motte, dont des traces sont encore visibles.
Cette plaque n'a jamais été posée.

Place du Général de Gaulle

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Le Personnage

Homme d'Etat français, 1890- 1970
Président de la République Française, l'Homme du 18 Juin 1940
Wikipedia > Charles de GAULLE

Historique

Elle fut dénommée successivement :
- place de l'église (11 juillet 1871)
- place Sadi Carnot
- place du Général de Gaulle.
Rappel : en octobre 1944, le comité local de libération, avait décidé de donner le nom du Général de GAULLE à la place CARNOT, mais à cette époque, le Général y était hostile.
Ce n'est que le 6 octobre 1972, sur proposition de l'association des anciens combattants 14-18 que le conseil municipal accepte de renommer la place Carnot, Place du Général de Gaulle.
L'empierrage a été renforcé le 23 février 1928.

Collégiale d'AUFFAY

L'église NOTRE DAME D'AUFFAY est une collégiale édifiée au XIè siècle.
Le portail Est, avec ses deux tours, a été reconstruit au XVIIè siècle sous HENRI IV.
Elle fut classée monument historique en 1913.

Rue Appoline Gervais

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Le personnage

1853-1911
C'est le 26 septembre 1912, qu'elle fit don à la commune d'une pièce de terre jouxtant le cimetière afin de servir à son agrandissement.

Historique

Elle fut dénommé successivement :
- rue de la Briquetterie (1886)
- ruelle Abel Gervais (1929)
- rue Appoline Gervais.
Ce terrain est actuellement occupé en grande partie par le monument aux morts de la Grande Guerre 1914-1918, par le colombarium et des espaces verts.

Rue Golard

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Historique

En 1871 elle s'appelait Rue Gaulard.
Jadis elle se prolongeait vers les fonds de Saint-NICOLAS, jusqu'à la construction de la ligne de chemin de fer en 1848.
Le pont qui traverse actuellement la Scie fut construit le 31 août 1920 par Monsieur DIDIER.
Avant la construction de ce pont, une simple passerelle permettait aux piétons de joindre les deux rives, avec un passage à gué juste à coté, qui servait également d'abreuvoir.
C'est le 12 Mai 1765 qu'une école de Charité fut fondée dans cette rue, appartenant à Madame veuve BOULLARD. Elle fut financée par des rentes acquises sur les aides et gabelles d'une somme de trente mille livres, léguées par testament de feu Madame la Duchesse douairière de la Force.

Rue des Granges

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Historique

Classée et baptisée le 25 mai 1915.
Petite rue, elle servait à l'origine surtout aux cultivateurs pour aller de granges en granges sans passer par la rue la plus importante et ainsi raccourcir la distance.
Elle fut probablement intitulée ainsi à cause des granges nombreuses qui se trouvaient dans ce quartier ou à cause des glanes d'épis de blé que l'on suspendait comme une offrande à la divinité à la Crois-Aux-Grains.
En 1753, elle s'appelait la rue de Frémont, longeant la briquetterie et l'ancienne tannerie de Mr Hippolyte GERVAIS et tendant à la Croix-Aux-Grains (renseignement communiqué par M. Hippolyte GERVAIS, ancien tanneur et propriétaire à AUFFAY).
La rue qui longeait le ruisseau, à partir du pont de la Rue Bordeau Verel, en 1530, s'appelait rue des Tanneurs.

Place Michel Hollard

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Le Personnage

« L'Homme qui sauva LONDRES », résistant, 1898-1993
Wikipedia > Michel HOLLARD

Historique

Après une location de la place de la gare par la commune, M. COLE, Chef de district de la compagnie de chemin de fer, proposa à la commune, sur la base d'un rapport détaille de Monsieur BOULET Agent Voyer, le don de la place de la gare. La commune accepta le don et d'assurer l'entretien de la place.
Elle fut dénommée successivement
- rue de la Station (05 juillet 1871),
- place de la Gare,
- place Michel Hollard.
Le pont du pré de la gare était à l'emplacement actuel du pont de la Scie, construit en 1926.

Rue Victor Hugo

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Le personnage

Ecrivan français, romancier et poète, 1802-1885
Wikipedia > Victor HUGO
Victor HUGO né le 26 février 1802 à BESANCON et mort le 22 mai 1885 à PARIS, est un poète, dramaturge et prosateur romantique considéré comme l'un des plus importants écrivains de langue française.
Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a compté dans l'Histoire du XIXe siècle.
Victor HUGO occupe une place marquante dans l'histoire des lettres françaises au XIXe siècle, mais il est aussi poète engagé contre Napoléon III dans Les Châtiments (1853) ou encore poète épique avec La Légende des siècles (1859 et 1877).
Il est également un romancier du peuple qui rencontre un grand succès populaire au théâtre.
Il expose sa théorie du drame romantique dans sa préface de CROMWELL en 1827 et l'illustre principalement avec HERNANI en 1830 et RUY BLAS en 1838.
Son œuvre multiple comprend aussi des discours politiques, notamment sur la peine de mort, et une correspondance abondante.
Victor HUGO a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre; il a aussi permis à de nombreuses générations de développer une réflexion sur l'engagement de l'écrivain dans la vie politique et sociale grâce à ses multiples prises de position qui le condamneront à l'exil pendant les vingt ans du Second Empire.
Ses choix, à la fois moraux et politiques, durant la deuxième partie de sa vie, et son œuvre hors du commun ont fait de lui un personnage emblématique que la Troisième République a honoré à sa mort le 22 mai 1885 par des funérailles nationales qui ont accompagné le transfert de sa dépouille au Panthéon de Paris, le 31 mai 1885.

Historique

Elle fut dénommée successivement :
- rue Coquesne (05 juillet 1871),
- rue Victor Hugo.

Rue d'Isnelville

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Historique

Au XIe siècle, AUFFAY s'appelait ISNELVILLE, petit village marécageux sur les bords de la Scie.
Voie nouvelle créée lors de la réalisation du lotissement communal en 2005 et baptisée ainsi par le conseil municipale afin de rappeler aux générations futures l'appellation ancienne de notre village.

Le clos Jacquet

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Ce fut en 1139 que nos pères fondèrent une léproserie dans le quartier dit Clos-Jacquet, ainsi nommé d'un certain monsieur jacquet était propriétaire d'un clos qu'il concéda au pays pour cause d'utilité publique. La chapelle où se faisait l'office divin pour ces tristes victimes de la lèpre, était sous le vocable de saint Quentin, de saint Maclou et de saint Claude. Les moines du prieuré, qui étaient au nombre de douze, se chargèrent d'environner de leurs soins et de leur charité cette portion d'infortunés que la société repoussait de son sein ; car, plus courageuse que notre faible humanité, la religion ne craint pas, elle, de pénétrer dans l'obscur réduit des plus affreuses misères.
En 1768, on percevait encore, du loyer du clos et herbage du cimetière et de la chapelle du clos jacquet, Tenus par Laurent Savinois, d'après un bail du 28 mai 1766 , qui devait finir à Pâques 1772, la somme de 8 livres 5 s.
Nota : la léproserie a subsisté près de 400 ans, pendant lesquels il y eut toujours un plus ou moins grand nombre de malades à soigner.
En 1530 , fut l'époque de l'extinction de la lèpre dans le pays, la maladrerie fut supprimée. C'est à cet époque que l'enclos de la léproserie fut converti en cimetière , le plus ancien de la paroisse.
La chapelle du Clos Jacquet était encore ouverte au culte divin à la révolution.
Le Clos Jacquet était jadis desservi par la rue Zorilla Lepicard.

Rue Emmanuel Lecœur

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Le personnage

Maire et Conseiller Général
Le 30 0ctobre 1947, élection de Monsieur Emmanuel LECOEUR, Maire (conseiller général) et Messieurs Charles ACONIN et Henri COTTARD, Adjoints
Le 8 Mai 1953, réélection de Monsieur Emmanuel LECOEUR Maire et Messieurs Charles ACONIN et Roger FARCY, Adjoints
Le 7 Juin 1963, entrée de Roger FOSSE conseil municipal et élection en tant que deuxième adjoint, sous l'autorité d'Emmanuel LECOEUR réélu maire.

Rue de la Libération

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Historique

La libération méritait bien une rue aprè 4 ans de guerre.
C'est le 13 janvier 1945 que la commune décida de nommer une rue la rue de la Libération, pour rappeler que la valeureuse armée canadienne à libéra la commune d'AUFFAY par cette rue le 1 septembre 1944.
Elle fut dénommée successivement :
- rue de Saint-Denis (11 décembre 1869),
- rue de la Libération.

Sente aux Loups

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Historique

Elle existait au moyen Age, et fut rebaptisée en 2005 par le conseil municipal.
A l'origine, partant de Brennetuit, elle rejoignait la rue Duquesne, mais une partie fut vendue aux riverains et maintenant elle aboutit Rue de Verdun.
Il est dit que les loups descendaient des bois du plateau de Biville pour se désalterer dans les eaux de la Scie.
Les loups, dans notre région, ne disparurent qu'à la fin du 19è siècle.
Dans la presse locale, nous avons retrouvé quelques documents :
« Depuis quelque temps, le canton de Tôtes est infesté par un ou plusieurs loups qui déjà avait commis des ravages dans le troupeau de M. VOISIN, cultivateur. Dans la soirée de lundi, le berger de ce cultivateur s'aperçut à une certaine inquiétude qui se manifesta dans son troupeau, qu'il se passait près de lui quelque chose d'extraordinaire, dont il ne devinait pas la cause. Il y fit cependant peu d'attention et rentra comme de coutume avec son troupeau qu'il ne compta point.
Mais le lendemain quelqu'un de la ferme ayant trouvé à une certaine distance de là, la dépouille d'un mouton, en donna avis à M. VOISIN et on s'aperçut bientôt qu'un mouton manquait au troupeau.
La terreur montrée la veille par ces animaux fut dès lors expliquée. »
Journal de Dieppe du 18.11.1835

Rue Jean Macé / Impasse Jean Macé

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Le personnage

Publiciste français, 1815-1894
Fondateur de la Ligue Française de l'enseignement en 1896.
Wikipedia > Jean MACE
Journaliste républicain et professeur, il n'aura de cesse de se battre pour l'éducation de tous, qu'il juge indispensable à l'établissement de la démocratie. En 1866, il fonde la Ligue française de l'enseignement.
Le plus connu de ses ouvrages pédagogiques est : L'Histoire d'une bouchée de pain.
"A quelque opinion que l'on appartienne, si l'on peut se rencontrer dans un intérêt commun, en travaillant à chasser l'ignorance et l'intolérance, on fait par là même, œuvre de citoyen".
En quelques dates : 1815 - Jean MACE naît dans une famille ouvrière, le 22 août à PARIS.
1848 - Il milite en faveur du suffrage universel en même temps que pour l'instruction, à ses yeux indispensable pour accompagner une telle avancée démocratique. Jean MACE est convaincu de la valeur émancipatrice de l'éducation : il faut donner au peuple les moyens de s'instruire et de s'informer afin que chacun puisse jouer son rôle de citoyen responsable.
1851 - Après le coup d'Etat de Louis Napoléon BONAPARTE, Jean MACE est inquiété pour ses idées républicaines et s'exile à BELBENHEIM dans le Haut-Rhin où il reprend l'enseignement.
1864 - Avec l'éditeur HETZEL et Jules VERNE, il fonde le journal « Le Magasin d'éducation et de Récréation » qui renouvelle la littérature enfantine.
1872 - Après l'annexion de l'Alsace par la PRUSSE, il s'exile à MONTHIERS dans l'Aisne où il ne cessera d'enseigner. Dans le même temps, il poursuit sans relâche son combat pour une instruction obligatoire, gratuite, laïque et arpente la FRANCE pour mettre en place des cercles locaux de la Ligue de l'enseignement. Cette dernière va très vite mobiliser un mouvement d'opinion sans précédent en faveur d'une instruction publique, obligatoire, gratuite et laïque.
1881-1882 - Le vote des lois scolaires instaure l'école de la République.1883 - Il devient « sénateur à vie ».
1894 - Il meurt le 13 décembre à MONTHIERS.
"Il y a quelque chose de plus beau que d'avoir la force et la liberté, c'est de se la donner".

Rue Guy de Maupassant

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Le personnage

Ecrivain français, 1850-1893
Wikipedia > Guy de MAUPASSANT
Guy de MAUPASSANT, né Henry-René-Albert-Guy de MAUPASSABT le 5 août 1850 au château de Miromesnil à TOURVILLE sur ARQUES et mort le 6 juillet 1893 à PARIS, est un écrivain français.
Lié à Gustave FLAUBERT et à Emile ZOLA, il a marqué la littérature française par ses six romans, dont Une vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-88, mais surtout par ses nouvelles (plus de 300), parfois intitulées contes, comme Boule de Suif en 1880, les Contes de la bécasse en 1883 ou le Horla en 1887.
Ces œuvres retiennent l'attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s'en dégage le plus souvent mais aussi par la maîtrise stylistique. La carrière littéraire de Guy de MAUPASSANT se limite à une décennie – de 1880 à 1890 – avant qu'il ne sombre peu à peu dans la folie et ne meure à quarante-deux ans.
Reconnu de son vivant, Guy de MAUPASSANT conserve un renom de premier plan, renouvelé encore par les nombreuses adaptations filmées de ses œuvres.

Résidence du Champ aux Moines

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Au nord de l'église, sur le côteau qui portait naguère encore le nom de Champ aux Moines, s'élève depuis 1780 env. le château de M. DUPIN des VATINES, construit par lui-même.
Le site élevé qui domine le bourg et la vallée, présente, avec le vieux château d'AUFFAY, la perspective la plus étendue et la plus charmante du secteur.
C'est pour cette raison, que la commune en 2010, sur proposition d'Andrée LELIEVRE, a souhaité donné le nom de « Résidence du Champ aux Moines » à la zone qu'occupait l'ancien CES d'AUFFAY (le terrain étant limitrophe et au même niveau)

Espace Monreal Del Campo

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Historique

Wikipedia > MONREAL DEL CAMPO
Site institutionnel de MONREAL DEL CAMPO
Googlemaps > MONREAL DEL CAMPO
Les communes d'AUFFAY et de TOTES se sont jumelées avec une ville espagnole : MONREAL DEL CAMPO
Le conseil municipal a décidé de baptiser l'île d'AUFFAY (espace de promenade entre la rivière et le bras de rivière) « espace MONREAL DEL CAMPO »
Pendant de nombreuses années, d'importants bâtiments dont un ancien moulin servaient à l'activité d'une cidrerie.
Ils ont été démolis , seule est encore visible l'ancienne maison d'habitation.

Rue Pasteur

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Le personnage

Louis PASTEUR, Chimiste et biologiste français, 1822-1895
Wikipedia > Louis PASTEUR
A l'école normale, Pasteur étudie la chimie et la physique, ainsi que la cristallographie. Il devient agrégé-préparateur de chimie et soutient en 1847 à la faculté des sciences de Paris ses thèses pour le doctorat en sciences physiques. Ses travaux sur la chiralité moléculaire lui vaudront la médaille Rumford en 1856.
Il est professeur à DIJON puis à STRASBOURG de 1848 à 1853.
En 1849, il épouse Marie LAURENT, fille du recteur de la faculté de STRASBOURG.
En 1853 il devient Chevalier de la Légion d'Honneur.
En février 1854, pour avoir le temps de mener à bien des travaux, il se fait octroyer un congé.
Il fait prolonger le congé jusqu'au 1er août, date du début des examens. « Je dis au Ministre que j'irai faire les examens, afin de ne pas augmenter les embarras du service. »
En 1857, il est nommé administrateur chargé de la direction des études à l'école normale supérieure.
En 1861, Pasteur publie ses travaux réfutant la théorie de la génération spontanée. L'Académie des sciences lui décerne le prix Jecker pour ses recherches sur les fermentations.
En 1862, il est élu à l'Académie des sciences, dans la section de minéralogie
En 1865, DUMAS le nomme, avec Claude BERNARD et Sainte-Claire DEVILLE, membre d'une commission chargée d'étudier l'étiologie du choléra. Les trois savants, qui cherchent le principe de la contagion dans l'air (alors que SNOW, dans un travail publié en 1855, avait montré qu'il était dans l'eau), ne trouvent pas le microbe, que PACINI avait pourtant fait connaître en 1854.
A l'école normale supérieure, PASTEUR est jugé autoritaire et se heurte à de nombreuses contestations, ce qui le pousse à démissionner, en 1867, de ses fonctions d'administrateur. Il reçoit une chaire en Sorbonne et on crée, à l'école normale même, un laboratoire de chimie physiologique dont la direction lui est confiée. Ses études sur les maladies des vers à soie, menées de 1865 à 1869, triomphent de la pébrine mais non de la flacherie .
En 1868 il devient Commandeur de la Légion d'Honneur.
La défaite de 1870 et la chute de NAPOLEON III sont un coup terrible pour PASTEUR, grand patriote et très attaché à la dynastie impériale. Par ailleurs, il est malade. L'Assemblée nationale lui vote une récompense pour le remercier de ses travaux dont les conséquences économiques sont considérables.
En 1873, il est élu membre de l'Académie de médecine.
En 1874, ses recherches sur la fermentation lui valent la médaille Copley, décernée par la Royal Society, de LONDRES.
En 1876, PASTEUR se présente aux élections sénatoriales, mais c'est un échec. Ses amis croient qu'il va enfin s'arrêter et jouir de sa retraite, mais il reprend ses recherches. Il gagne CLERMONT-FERRAND où il étudie les maladies de la bière avec son ancien préparateur émile Duclaux, et conclut ses études sur la fermentation par la publication d'un livre : Les études sur la bière (1876).
En 1878 il devient Grand Officier de la Légion d'Honneur.
En 1881, l'équipe de Pasteur met au point le vaccin contre le charbon des moutons.
En 1882, il est reçu à l'Académie française.
Il reçoit, le 29 décembre 1883, le mérite agricole pour ses travaux sur les vins et la fermentation.
La découverte du vaccin antirabique (1885) vaudra à PASTEUR sa consécration dans le monde : il recevra de nombreuses distinctions.
L'Académie des sciences propose la création d'un établissement destiné à traiter la rage : l'Institut PASTEUR naît en 1888.
En 1892, la troisième république lui organise un jubilé triomphal pour son 70e anniversaire.
Il meurt le 28 septembre 1895 à VILLENEUVE L'ETANG, dans l'annexe (dite de Garches) de l'Institut Pasteur. Après des obsèques nationales, le 5 octobre,il fut déposé dans l'un des caveaux de Notre-Dame, puis transféré le 27 décembre 1896, dans une crypte de l'Institut Pasteur. C'est sur cette rue que se situe le deuxième franchissement de la Scie par un pont.

Historique

Cette rue desservait de nombreuses tanneries dès le XIIIè siècle.
Elle fut dénommée successivement :
- rue de Biville (11 Décembre 1869),
- rue Pasteur.

Rue Georges Pompidou

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Le personnage

Président de la République Française, 1911-1974
Wikipedia > Georges POMPIDOU
Georges POMPIDOU, né le 5 juillet 1911 à MONTBOUDIF dans le Cantal et mort le 2 avril 1974 à PARIS, est un haut fonctionnaire et homme d'état français.
Agrégé de lettres, maître des requêtes honoraire au Conseil d'état et ancien directeur général de la Banque Rothschild, il occupe, durant la présidence de Charles de GAULLE, les fonctions de Premier ministre du 14 avril 1962 au 10 juillet 1968, ce qui constitue à ce jour un record de durée à ce poste. Il est ensuite le 19e Président de la République française, du 20 juin 1969 à sa mort le 2 avril 1974.
Il fait ses classes préparatoires au lycée Pierre-de-Fermat de TOULOUSE puis au lycée Louis-le-Grand aux côtés de Léopold SEDAR SENGHOR et d'Aimé CESAIRE.
En 1931, il est cacique de l'agrégation de Lettres trois ans plus tard et commence une carrière de professeur
Le 29 octobre 1935, il épouse Claude CAHOUR (1912-2007). N'ayant pas d'enfant, le couple adopta un fils, Alain POMPIDOU (Paris, 5 avril 1942), médecin - universitaire, sous la IVe République (1946-1958)
A la Libération, ce professeur d'hypokhâgne (professeur de classes préparatoires littéraires) au lycée Henri-IV, obtient un poste de chargé de mission pour l'éducation nationale au Cabinet du général de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française dont il devient progressivement l'homme de confiance.
Après le départ du Général, il reste un conseiller très proche, s'occupant notamment de la fondation Anne de Gaulle.
Il entre à la banque Rothschild en 1954 jusqu'en 1958.
Lors du retour au pouvoir du général de GAULLE, en 1958, il sort de l'ombre en devenant son directeur de cabinet : de GAULLE l'invite à s'installer à ses côtés dans la voiture présidentielle lors de son investiture. Il est nommé, en mars 1959, au Conseil constitutionnel, où il siègera jusqu'en 1962.
Premier ministre (1962-1968)
Crise de Mai 68
Mais le quatrième gouvernement Pompidou est surtout marqué par les événements de Mai 1968.
Georges POMPIDOU s'affirme comme un partisan de l'apaisement, de la négociation avec les syndicats et gère directement la crise en se substituant, avec le Président, au Ministre de l'Intérieur Christian FOUCHET. Il décide ainsi seul de la réouverture de la Sorbonne le 11 mai, prend toutes les décisions avec ses principaux collaborateurs (Jacques CHIRAC, Pierre JUILLER, Edouard BALLADUR et Michel JOBERT)
La présidence de la République (1969-1974)
Georges Pompidou est élu Président de la République
Il entre en fonction le 20 juin et nomme le jour même Jacques CHABAN DELMAS au poste de Premier ministre.
Au niveau national, il continue la modernisation économique et l'industrialisation (avec le lancement ou la concrétisation de grands projets français ou européens, tel le consortium Airbus ou le TGV), tout en devant faire face à des conflits sociaux et aux premiers contrecoups du choc pétrolier de 1973.
Le 24 quai de Béthune, dernier lieu de vie de Georges.
Il favorise le développement de l'agriculture intensive et de l'agro-industrie par la mécanisation et l'utilisation d'engrais et de pesticides. Dans le même temps, il lance les premiers labels et appellations d'origine. La mort du président Georges POMPIDOU, survenue dans son appartement de l'île Saint-Louis le 2 avril 1974, à 21 heures, est annoncée le soir-même.

Historique

Rue créée en 1969 lors de la réalisation du lotissement communal.

Place de la République

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Historique

Située en haut du bourg, elle s'appelait place de la carrière en 1840.
En 1791, il a été bâti sur pilotis au milieu des marais qui submergeaient la place de la Carrière, la maison de l'organiste, qui devint l'école primaire d'AUFFAY.
Cette place déployait un brillant tapis de verdure qui s'étendait jusqu'aux Halles.
Le 14 mai 1959 le conseil municipal a approuvé le projet établi par M. HERVE, Ingénieur des Ponts et Chaussées relatif à l'aménagement de la place telle que vous la voyez aujourd'hui.
Elle fut dénommée successivement :
- place de la carrière (1840),
- place du Marché,
- la Grande Place,
- place de la Halle (juillet 1869),
- place de la République.

Rue de Romainville

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Historique

En 1850, il est à quelques pas du bourg, un agréable verger, situé sur le versant de la colline, ombragé de fertiles pommiers, et défendu contre les ardeurs du soleil par une riche ceinture d'arbres. Ce lieu se nomme le verger de Romainville. C'était là qu'au retour du printemps et des beaux jours d'été, les habitants du vieil Isnelville venaient, par groupes, respirer la fraîcheur de l'air et se provoquer à la lutte des jeux. La jeunesse égayait ses loisirs par des défis dans l'étroite arène des bouloirs, tandis que la vieillesse, assise sur le gazon et paisible spectatrice du combat, ranimait, à l'aide du nectar normand, ses esprits engourdis.
Le site, le riant aspect du paysage, l'animation des jeux, tout contribuait à donner à ce tableau une physionomie attrayante, un air de félicité capable d'exciter l'envie.

Rue du Mesnil Sauval

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Historique

En 1790, le seigneur du MESNIL-SAUVALLE jouissait sur l'étendue de la baronnie du droit de chasse et de cri, et du droit de pêche en la rivière; mais il était commun avec l'autre baronnie, et grevé également des droits du seigneur du MESNIL SAUVALLE.
Le Mesnil Sauval était très connu dans toute la contrée grâce aux célèbres courses d'AUFFAY.
Ces courses se disputaient sur le terrain maintenant utilisé en tant que terrain de football.
Ces courses avaient lieu l'été et à l'époque des tribunes y avaient été aménagées.
Il existe toujours, à DIEPPE, tous les ans, la course d'AUFFAY le 1er dimanche d'Août.

Rue de l'Ancienne Sucrerie

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Historique

En 1853, d'honorables industriels de la ville de ROUEN, engagés par les avantages de la proximité du chemin de fer, fondèrent une fabrique à sucre.
En 1856, les frères LANGLET sont autorisés a utiliser l'eau de la Scie pour faire fonctionner leur machine à vapeur.
Après une faillite en 1858, l'entreprise est reprise par LINARD et fonctionnera normalement jusqu'en 1914, puis reprendra son fonctionnement après la guerre.
C'est le 3 février 1966 que le maire d'AUFFAY annonce à son conseil municipal la fermeture définitive de la Société Sucrerie d'AUFFAY (qui a employé jusqu'a 300 personnes).
L'ensemble de la propriété fut acheté par la commune dans les années 80, puis fut démolie, quelques terrains furent vendus en terrain à bâtir, et deux entreprises s'y sont installées. Seule la maison de maître fut conservée.

Rue de la Vanne

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Historique

Au bout de cette rue, on retrouve le vannage de la Ventillerie qui distribue les eaux de la Scie en deux bras.
Le bras gauche moins large était appelé rue des Tanneurs.
Le bras droit (dévié il y a de nombreuses années pour créer une chute ) était alimenté par la plus grande partie des eaux de la Scie et permettaient d'actionner le moulin de la veuve PUPIN ( moulin aujourd'hui démoli lors de l'aménagement de l'Espace Monreal Del Campo).
Il reste actuellement une partie du mur du moulin contre la rivière.
Elle se dénomma successivement :
- ruelle de la Place (05 juillet 1869),
- rue de la Vanne (2010).

Rue de Verdun

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Historique

Bataille qui opposa les armées françaises et allemandes de Février à Décembre 1916.
Au début du 19è siècle, elle s'appelait rue Bordeau Verel (d'où le nom donné à la résidence).
Le 5 juillet 1957, André MOIZAN, ancien combattant 14 /18 suggère à la municipalité de dénommer la rue du cimetière : rue de Verdun.
Elle fut successivement appelée rue du cimetière, puis rue de Biville.

La bataille de Verdun

La bataille de Verdun fut une bataille de la Première Guerre mondiale qui eut lieu du 21 février au 19 décembre 1916 près de Verdun en France, opposant les armées françaises et allemandes. Conçue par le général von FALKENHAYN, chef suprême de l'armée Allemande, comme une bataille d'attrition pour « saigner à blanc l'armée française » sous un déluge d'obus dans un rapport de pertes de un pour deux, elle se révélera en fait presque aussi coûteuse pour l'attaquant : elle fit plus de 300 000 morts (163 000 soldats français et 143 000 allemands) et se termina par un retour à la situation antérieure.
Parallèlement, de juillet à novembre, l'armée britannique sera engagée dans la bataille de la Somme, tout aussi sanglante pour des résultats également mineurs.Alors que, côté allemand, se sont pour l'essentiel les mêmes corps d'armée qui livreront toute la bataille, l'armée française fera passer à Verdun, par rotation, 70% de ses Poilus, ce qui contribua à l'importance symbolique de cette bataille et à la renommée du général Pétain qui commanda la première partie de la bataille. C'est au général Robert Georges Nivelle que revint le mérite de l'enrayement définitif de l'offensive allemande (juin - juillet 1916), puis de la reconquête du terrain perdu entre octobre et novembre 1916 avec la récupération du fort de Douaumont, aidé en cela par son subordonné Charles MANGIN.
Rétrospectivement, VERDUN apparaît comme le lieu d'une des batailles les plus inhumaines auxquelles l'homme s'est livré : l'artillerie y cause 80 % des pertes, le rôle des hommes y consiste surtout à survivre — et mourir — dans les pires conditions sur un terrain transformé en enfer, tout cela pour un résultat militaire nul.
Verdun sera, comme la Somme, une terrible leçon que certains théoriciens militaires allemands sauront comprendre. L'immobilité du front, malgré les moyens engagés, est due à l'absence de moteur : en 1940, soumise au feu motorisé des panzers, VERDUN tombera en 24 heures.

Noms des rues supprimés

- rue Zorilla Lepicard, près du Clos Jacquet,
- rue de la Poissonnerie,
- rue de la Briquetterie,
- rue aux Leups,
- rue Coquesne,
- rue aux Moines,
- rue Golard,
- rue Grippe-Pie,
- rue aux Juifs,
- rue Baudard,
- rue de l'Hôpital.

Noms de rues en 1826

En 1826 à AUFFAY étaient encore en vigueur les noms des rues qui suivent :
- rue de Romainville,
- rue du Clos Jacquet,
- rue du Galatas,
- rue Verte,
- rue Coquesne (de l'arbre appelé coquêne),
- rue du Mont-Blanc,
- rue du Vieux Château,
- rue Grippe Pie,
- rue Mont-Auban, (mont albus)
- rue des Fontaines,
- rue aux Juifs,
- rue Golard,
- rue Saint Nicolas,
- rue aux Leups,
- rue de Fremont,
- rue Bordeau Verel (route de Biville)
- rue aux Moines (du nom des religieux qui habitaient le prieuré)